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Les obstacles existants

Par Christine Finance  - Dernière modification : 22/07/2010 11:41 am

Les États sont largement multiculturels. La manière de soigner fait partie de cette culture. Une personne, soignant ou patient, du fait de ses origines, de sa culture, de ses convictions religieuses, peut être amenée à soigner ou à ressentir l'acte médical d'une certaine manière.

L'obstacle de la langue

Soignants et patients ne parlent pas la même langue. Le langage médical est un langage technique qu'il faut savoir adapter à la personne soignée, en utilisant des termes simples, adaptés au niveau de compréhension de chacun. Cette exigence est encore plus délicate à respecter lorsque le patient ne maîtrise correctement la langue française. Un même mot peut avoir plusieurs significations et il importe d'être attentif au sens des termes employés.
L'une des solutions pour surmonter cet obstacle linguistique peut être de recourir à un collègue qui parle la langue du patient. Cela n'est toutefois pas toujours possible. Le fait que le patient maîtrise mal la langue française ne doit pas pour autant conduire à pratiquer un acte sans son consentement.

L'obstacle des pratiques

Les pratiques médicales peuvent varier. Pour prendre l'exemple de l'examen gynécologique, celui-ci peut se faire dans la position gynécologique, c'est-à-dire en decubitus dorsal. Toutefois, face à l'inconfort de cette position, certains praticiens préfèrent examiner la femme en decubitus latéral. Cette position est par ailleurs recommandée dans certaines pathologies, lorsque la patiente souffre d'une pathologie l'empêchant d'être installée en toute sécurité sur la table d'examen, par exemple. Les praticiens s'accordent à reconnaître qu'il s'agit d'une pratique plus confortable pour la patiente, car elle respecte davantage sa pudeur.
Les systèmes de santé sont différents d'un pays à l'autre. En conséquence, les patients ne vivent pas la relation à la médecine de la même manière

Le recours à la médecine dans la culture

Une étude a démontré que les personnes originaires des pays du Maghreb déboursent, pour se soigner, environ deux fois moins que les personnes immigrées de l'Europe du Sud et trois fois moins qu'une personne originaire de France.
Un patient français consulte en moyenne 3,7 fois par an un médecin généraliste. Comparativement, une personne originaire d'Afrique noire immigrée en France consulte un médecin en moyenne 1,6 fois, une personne espagnol immigrée 3,2 fois. (P. Mormiche, "Pratiques culturelles, profession et consommation médicale", Economie et statistique, N°189, Juin 1986).
Cette différence de consultations des médecins généralistes démontrent, s'il en était besoin, que l'origine géographique et culturelle influence fortement le recours au personnel soignant.

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