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Au total

Par Luc Debert  - Dernière modification : 28/09/2009 8:40 am

(c) Docteur Daniel MAYEUX - Responsable du DĂ©partement d'Information MĂ©dicale

Les cas où le secret peut être partagé sont de plus en plus nombreux, mais il existe des limites à ce partage :

  • le mĂ©decin est le seul dĂ©positaire des confidences de son patient et du diagnostic qu’il a formulĂ©. Il sera donc le seul Ă  pouvoir les partager dans les limites, aussi restreintes que possible, des textes existants6,
  • le patient, seul Ă  l’origine des rĂ©vĂ©lations qu’il a faites au mĂ©decin, n’est soumis Ă  aucune rĂ©glementation. Il pourra donc divulguer, s’il le dĂ©sire, toutes les donnĂ©es mĂ©dicales le concernant.

Il est ainsi important de considérer qu’en ce domaine, tout ce qui n’est pas autorisé est interdit et que le consentement du patient est requis chaque fois que possible avant tout partage de secret.
Aux conditions énumérées ci-dessus, qui définissent les limites dans lesquelles le secret médical peut être partagé, s’ajoutent d’autres dispositions destinées à protéger la confidentialité de ce partage.

Ces dispositions ont été élaborées pour tenir compte des nouvelles technologies de l’informatique et de la communication qui accélère et facilite la diffusion des renseignements médicaux, augmentant leurs risques de divulgation :

  • rĂ©seaux de communication sĂ©curisĂ©s facilitant le transfert de donnĂ©es de santĂ© cryptĂ©es avec l’utilisation d’un double code d’accès, la carte de professionnel de santĂ© et la carte Vitale ;
  • feuilles de soins Ă©lectroniques avec codage des actes et des pathologies qui amĂ©liorent les garanties de sĂ©curisation par rapport aux feuilles papier ;
  • anonymisation des donnĂ©es mĂ©dicales, nĂ©cessaires Ă  l’analyse de l’activitĂ© des Ă©tablissements de santĂ© ;
  • système de protection juridique des donnĂ©es de santĂ©, mis en Ĺ“uvre par la Commission Nationale de l’Informatique et des LibertĂ©s qui dispose :
    • d’un pouvoir de contrĂ´le « a priori » lors de l’enregistrement de tous les fichiers informatiques,
    • d’un pouvoir de contrĂ´le « a posteriori » sous forme de sanctions administratives ou pĂ©cuniaires.

Enfin, il faut rappeler que la saisie judiciaire d’un dossier médical ne peut être effectuée qu’en présence d’un représentant du Conseil de l’Ordre des Médecins.

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